Laissez-moi rêver de ce qu'aurait pu être mon passé...

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 06/07/2008

* La solitude reste ma seule et unique amie.
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Un grand guépard marchait, lentement. Le canyon était désert, comme d’habitude. Aujourd’hui pourtant, il y soufflait un vent fort, prévoyant certainement une pluie torrentielle d’ici quelques minutes, peut-être une heure. Mais le guépard n’en avait que faire. Qu’est-ce donc qu’un pelage un peu trempé ? Rien... Rien qui pourrait changé cette vie si lasse. D’ailleurs, il avançait, lentement, si lentement. Chaque pas semblait plus lourd que le dernier. Ses yeux étaient clos, comme s’il ne redoutait rien, absolument rien. Pourquoi, dites-moi, avancer vite, quand on cherche par-dessus tout à perdre son temps ? Pourquoi redouter quelque chose, quand on n’a plus rien à perdre ? Que de questions, qui tourbillonnent douloureusement dans la tête du grand mâle. Cela faisait quelques semaines à présent qu’il s’était réveillé de ce sommeil qu’il avait cru éternel. Quelques semaines qu’il était borgne, sans savoir pourquoi. Quelques semaines qu’il était incapable de dire comme il s’appelait. Ceux qu’il avait croisés à son réveil, l’avaient nommé Drïmer...

J’avais un creux dans le ventre, une boule dans la gorge. Je n’avais envie de rien, je me sentais si lasse. Je ne savais même pas pourquoi. Il me manquait pourtant quelque chose d’essentiel. Quelqu’un peut-être. Mais je ne savais pas qui, ni même quoi. Quelle douloureuse torture que celle d’un passé oublié. Je pouvais me douter que certains cherchaient à tout pris à enfuir un passé douloureux. Et pourtant, je galopais après chaque indice qui pourrait me faire savoir qui j’étais. A mon réveil, mes sens avaient eu du mal à me revenir. Je m’étais senti lourd, malade. Peu à peu, tout s’était estompé. J’avais mis du temps à comprendre que je portais en moi quelque chose d’horrible. Que je devais éviter comme la peste les autres. Non pas par peur pour moi, mais par peur pour eux. Qu’y a-t-il comme meilleure défense que celle de la distance, même, de l’agressivité ? Qu’on me pardonne mes paroles maladroites, mes gestes arrogants. Qu’on me pardonne mes silences, et mes absences. Je ne fais que protéger ce qui peut encore l’être...

Le grand mâle s’arrêta alors. Face à un grand précipice. Une crevasse. Le soleil se couchait peu à peu à l’horizon. Voilà alors qu’un autre jour était passé. Oh que le temps passe, que les années pèsent sur ses épaules. Il ne profite pas assez du moment présent, alors que ses jours sont comptés...

Nombre de messages : 116 Date d'inscription : 05/07/2008

[ liibre? Si oui, ça sera le sujet que je t'ai demandé... Citation: ''Mua? Laissez-moi rêver de ce qu'aurait pu être mon passé... 158533

Laissez-moi rêver de ce qu'aurait pu être mon passé... 97287

'' Mais pas obligé d'être PV Razz

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Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 06/07/2008

[ Oui vas-y, pas de problème =)]

Nombre de messages : 116 Date d'inscription : 05/07/2008

Non loin de là, Tails, avançait. Ses lourds pas faisaient revoler un petit nuage de poussière. D'Ailleur, ce canyon était si vide, si désert, si chaud, que Tails avait des hallucinations... C'est ce qu'il espérait. Il avait reçu un don, un don que jamais il n'aurait dû avoir; voir des fantômes, et même, les attirer.

Le jeune guéparde fixait devant lui, les humains et leurs chevals galoper en toute liberté... puisqu'Ils étaient mortes. Tais voyait aussi des animaux, ceux-ci venaient s'Abreuver dans une immense étendue d'eau invisible... En haletant, le jeune guépard s'arrêta. Il arriva aux côtés des animaux et leurs fantomes s'envolèrent. Le guépard s,approcha alors, se pencha, et lappa... un sol sablonneux et chaud. Il recracha assitôt la poussière sur sa langue.

Le vent chaud sifflait, les cactus s'étendait à perte de vue. C'Était lassant, comme paysage. Tails cligna des yeux. Alors, apparu 5 jeunes guépardeaux morts accourir vers lui.... Il en fut presque ému. Mais ceux-ci continuèrent leur chemin en passant au travers du guépard. Il échappa un soupir. Sa lourde queue balayait la poussière d'un mouvement impatient. Il fixait les environs. Puis, il décida de longer le canyon.

Avec toute sa prodigieuse équilibre, il pu s'approcher du canyon.Sur les quelques branches et quelques arbres qui y avaient poussés, gisaient des cadavres. Mais Tails voyait que c'était la foire ces morts, par ici. À cette idée, son pelage frémissa. Il préfera s'éloigner. Ce pouvoir était digne de lui, oui, lui, un maigre guépard qui ne se bat pas avec la force mais bien avec la ruse... Mais pourquoi, un don pareil? Déja, Tails aimait voir les fantomes, mais les attirer, c'était autres choses... Jamais il n'avait de rencontres normales. Il sursauta quand un cowboy et son cheval lui traversèrent le corps. Insulté, il se retourna et rugit.

- Eh! Oh, vous pouvez pas faire attention!? Bande de morts! hutla-t-il, la queue basse.

Les alentours étaient secoués par la même brise chaude. Tails était heureux d'Avoir sa maigre fourrure, son maigre corps. Les gouttes de sueur ne perlaient pas sur sa robe, ni sur son museau. Le guépard fixa avec ennui les cactus... Il cherchait la sortie. Il en avait marre de voir ces cowboys passer en trombe, ces cowboys morts.... Un guépard n'avait rien à faire ici.

Surpris, Tails aperçut une silhouette dans le petit brouillard. La chaleur régnait toujours. Haletant, Tails se dirigea vers le guépard. Là, c'était un vrai, espérons. Fatigué, Tails se mit à trotter, la langue pendant, il s'arrêta derrière une forêt de cactus. En se camouflant au sol, il observa le guépard. Celui-ci était seul. D'un pas lent et lourd, le jeune guépard travers ales cactus sans embrouilles. D'un pas souple, il esquivait chaques branches piquantes avec facilité. Une fois rendu de l'autre côté, il se trouva né à né avec un guépard.. Il avait le regard perdu... Qui était-ce?

- Ohé.... Hem, qui êtes-vous? demanda-t-il en espérant que ce n'Était pas une vision.