Ne te reverrais-je donc jamais ? [Pv Argawen]

Cet après-midi d'été, la fatigue se fesait sentir sous le pelage du jeune guépard. Pourquoi ? Parce qu'il s'était battu, férocement, contre une autre guépard. Il en était ressortit ammoché, bléssé, ouvert de parts et d'autre de son corps, mais vivant. L'autre guépard aussi. Le guérisseur s'était bien défendu. Passant par le ravin pour trouver une plante rare, un oiseau sortit des arbres morts, fesant comme un rugissement de guépard, très, mais alors très en colère. Il sursauta sauvagement et sentit soudainement le sol s'effondrer sous ses coussinets. Il s'accrocha avec ses pattes antérieures du mieux qu'il put et avec les forces qu'il lui restait sur le bord. Il était fragile, il sèderait bientôt ce bord de ravin. Poussant un rugissement de détresse, son antérieure gauche lâcha avec le bord. La panique ne le prit pourtant pas. Isïdore huma alors l'air profondément et perçut cette odeur, cette odeur si familière... Celle d'Argawen. Il rugit de plus belle, bien que pensant que cela ne pouvait pas être elle. Sa petite soeur qui lui manquait tant... Qu'il n'avait jamais revu. Il l'aimait tant pourtant. Il lâcha. Par chance il accorcha un rebord plus bas. Ca y était, la panique l'avait prit...

Alors que la fatigue quittait peu a peu le corps endormit d'une jeune guéparde, un bruit de cassure se fit entendre et automatiquement, les oreilles du félin se dirigèrent vers l'origine de se bruit. Les yeux de l'animal était toujours clos mais ses pattes et ses moustaches frémissaient parfois. Ce ne fut que lorsque le rugissement traversa le temps que les yeux de Argawen s'ouvrirent avec rapidité et brusquerie. Elle reconnaissait ce rugissement. Elle le reconnaitrait même parmis des millions d'autres. Comment se pouvait-il qu'il soit ici. Elle les avait abandonner et jamais elle n'était revenu pour lui dire le chemin. Elle se remit sur ses pattes au moment ou un deuxième rugissement brisait le silence. Isïdore devait être dans de sale drap pour sembler aussi terrorisé. Elle renifla l'air ambiant et elle se mit dans une course puissante, évitant les arbres et bondissant par dessus les buissons. Ele se devait de le retrouver, elle avait été séparé de lui telement longtemps. Il passerait très certainement pour un inconnu a ses yeux. Pour sa part elle n'avait pas tellement grandit, elle avait prit quelques centimètres mais elle était devenu particulièrement magnifique.

Elle y arriva enfin, le ravin des brumes. Elle s'arrêta quelques secondes pour se répérer et elle le vit puis elle ne le vit plus. Elle gémit légèrement et elle approcha du rebord, en fesant particulièrement attention la ou elle posait les pattes. Elle le vit alors et un léger sourire vint briller sur ses lèvres.

- Calme-toi un peu sïdore.

Elle l'avait souvent appellé comme cela. Personne d'autre ne le nommait ainsi, enfin, a par leur mère. Elle s'appuya fermement puis elle saisit la peau de son cou, elle se mit alors a tiré le plus fort qu'elle pouvait. Lorsque tout sa fut enfin terminer elle se lécha les babines et ele vit l'état pitoyable de son frère, ce frère qu'elle pensait perdu a jamais.

- Tu as vu ton état sïdore .. Mais tu as fait quoi ?

N'ayant le temps de réfléchir, il le sentit. Qu'elle était là... Lorsqu'il la perçut il oublia toute panique et s'aida aussi à remonter. Exténué il tomba lourdement sur le sol rocheux. Mais comment pouvait-elle être ici ? Comment leurs chemins avaient-ils pu se croiser ?! Bref il tenta de se relever, en vain. Sa faiblesse le fesait paraître comme un incapable. Confus il regarda sa soeur. Etait-ce bien elle ? Depuis ce temps... Dans tout cet affolement sa mémoire s'était embrouillée... Il ne se souvenait même plus de l'apparence de sa soeur telle qu'il la connu. Isïdore la fixa, longuement, avant de parvenir à s'asseoir convenablement. Sans vraiment avoir un air heureux et content de la revoir, il répondit :

- Argawen..... Lâcha-t-il.

Puis, revenant bien à lui, le guépard lui répondit :

-J'me suis battu...

Il était un peu honteux. Oui... En bref, il n'était pas sortit victorieux. Ni même l'autre... Mais bon. Il était vivant, c'était tout ce qui comptait. Un vent léger vint s'engouffrer dans on pelage, fesant paraître ses yeux brillant... De gloire. Il avait tenu sa promesse. Et réussi son pari. Il avait retrouvé Argawen.

» Argawen